Le 25 novembre 2019, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations Unies déclarait que la concentration de gaz à effet de serres qui réchauffe le climat a atteint un niveau record. Les scientifiques du monde calculent que les émissions doivent être réduites de moitié d’ici 2030 pour donner une bonne chance de limiter le chauffage global à 1,5 ° C, au-delà duquel des centaines de millions de personnes subiront davantage de vagues de chaleur, de sécheresses, d’inondations et de pauvreté. Selon ces prédictions qui ne sortent pas d’une boîte à magie mais qui émanent de réflexions et de calculs sérieux, il ne nous resterait que dix ans. Quel âge auront nos enfants, nos petits-enfants? Quel héritage environnemental leur laisserons-nous?

L’excuse souvent entendue pour faire fi de ces données pourtant bien véridiques, ou pire, pour baisser les bras est que nous ne pouvons pas faire grande chose, relayant la responsabilité à l’industrie fossile. Certes leur part est à dénoncer. Mais ces multinationales ne feraient pas leurs millions s’ils ne trouvaient pas preneurs : des consommateurs acceptant d’acheter les dérivés de cette énergie qui détruit l’environnement. Le plaisir au détriment de la planète? C’est la question qui animera votre association en 2020 et qui sera le thème d’une campagne dont le titre PLAISIR SANS DÉTRUIRE, annonce déjà la couleur. Car à l’APELNRN, et sans vouloir être alarmiste, nous croyons que chacun peut faire sa part.

Et la thèse des changements climatiques provoqués par l’homme est là pour appuyer ce constat. Elle est signée par de nombreux organismes scientifiques réputés, dont la British Royal Society, les American National Academies et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Depuis 1750, l’activité humaine joue un rôle important en surchargeant l’atmosphère d’une quantité excessive de dioxyde de carbone (CO2). La situation s’est accélérée ces dix dernières années et déjà, nous pouvons sentir les effets. En 2006, des températures supérieures à la moyenne ont été enregistrées partout dans le monde pour la 30e année consécutive. Cette hausse des températures moyennes entraîne la fonte des glaciers et des calottes polaires, ce qui fait monter le niveau des mers et accroît le risque d’inondations dans les régions côtières. Les preuves s’accumulent à l’effet que ces changements ne sont pas la conséquence de la variabilité naturelle du climat.

Nous venons de rentrer de pleins pieds dans la Crise climatique. Cela veut dire plusieurs choses, dont revoir notre façon de consommer, voire même de vivre. En 2020, notre conscience nous parlera, elle nous dira d’avoir du plaisir sans détruire, sans quoi dans dix ans, la notion même de plaisir deviendra aussi rare que celle de l’eau claire des ruisseaux, des rivières et des lacs dont nous pouvons encore profiter aujourd’hui.

Communiqué de presse de la déclaration du 25 novembre 2019

https://public.wmo.int/fr/medias/communiqués-de-presse/la-tendance-à-la-hausse-se-poursuit-les-concentrations-de-gaz-à-effet

 

 

Liens

L’Organisation météorologique mondiale est l’organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau.

Déclaration du GIEC dans son quatrième rapport en 2007, où il est déjà déclaré que le réchauffement climatique est plus qu’évident. Le GIEC a été créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).